EXTRAIT DE L'ARTICLE
INTRODUCTION
(Mise à jour 01/12/2017). Les Chefs de Pôles du CHUM, nos syndicats et notre CME n’acceptent plus aujourd’hui de rester spectateurs de la dégradation de notre hôpital et de la lenteur de ses réformes.
L’immobilisme qui nous frappe par blocage des investissements structurants affecte les soins, démotive les personnels. De nombreuses disciplines médicales sont sinistrées et les conditions de la pérennité des équipes ne sont plus au rendez-vous. La qualité et la sécurité des soins portés aux patients qui nous sont confiés en pâtissent, consacrant une iniquité territoriale de traitement de notre population.
ACTUELLEMENT
Des injustices flagrantes handicapent nos hôpitaux et notre efficience générant une situation tout à fait « hors normes », à l’instar d’ailleurs de la plupart des établissements hospitaliers ultramarins :
- Le surcout géographique, non valorisé à sa juste valeur, source d’un déficit et d’un endettement important [1]
- Malgré l’ouverture du Nouveau Plateau Technique, la vétusté et l’absence chronique de maintenance des autres bâtiments et des matériels.
- Le retard d’équipements innovants attendus par nos malades et nos équipes. (Cf Annexe sur le retard en équipement)
- La fragilité de notre relève en praticiens en l’absence d’une faculté de plein exercice. (Cf Annexe sur faculté de plein exercice)
- Une gouvernance en panne de solutions face à cette crise systémique (Cf Annexe sur la CRC santé outre mer)
Le Plan d’investissement doit être revu pour intégrer la nécessité d’une médecine moderne exigée autant par les malades que par leurs médecins.
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Le système de santé et le facteur TAUX DE PAUVRETE : La Martinique occupe la 2nde place (INSEE 2011)